jeudi 5 novembre 2015

François D'Haene !

Cap sur l'Equateur... pour du Trail en mode aventure !François D’Haene, team Salomon, a marqué l'histoire du trail en 2014 avec sa trilogie victorieuse sur les ultra trails du Mont-Fuji. UTMB et Diagonale des Fous. Il a décidé de vivre une année sportive 2015 différente avec quelques trails, mais aussi des aventures sportives entre amis en découvrant en courant ou du moins de manière rapide de nouvelles montagnes, pays, cultures. " Mon but est de retrouver un peu les racines qui m’ont amené à faire du trail running, de partir dans une aventure sans trop de cadre. Depuis plusieurs années je n’ai plus pris le temps de voyager sans y associer une course. Cette aventure va me changer et me permettre de découvrir les montagnes, la culture et la population d'un pays différemment. Alexis Traub, mon beau-frère également trailer et Jean-Michel Faure-Vincent, team manager Salomon France, vont m'accompagner. Je les connais très bien et j'ai voulu vivre avec eux ce genre d'aventures. Nous avons une ligne directionnelle avec la perspective de nombreux sommets tout en laissant la place aux rencontres et aux envies qui vont survenir sur place. La volonté aussi de partager avec le plus grand nombre, d'emmener ceux qui le souhaitent dans nos sillons ou nos valises via ma page facebook, de leur permettre de s’identifier à cette aventure sportive et de se l'approprier encore plus. C’est pour cela aussi que nous avons complété notre petite équipe avec Cyrille Quintard, un photographe sélectionné à travers un jeu.»
François D'Haene, a choisi l'Équateur comme lieu de sa première aventure de ce type. "C’est un pays d’Amérique du Sud que je ne connais pas. Il me semble assez petit, sauvage et préservé. Les quelques récits que j’ai parcourus ou entendus me confirment dans ce choix. Les paysages semblent grandioses, les montagnes sauvages, hautes et accessibles au terme de beaux efforts. Bref, une destination de rêve ! Equipés de manière adaptée et légère nous avons pour objectif d’enchaîner un maximum de sommets en trail-alpi-running. Leur ascension, avec Alexis Traub mon compagnon de cordée, se fera en une fois depuis le camp de base ou refuge. Il faudra adapter notre vitesse aux possibilités du jour et de chacun. L’enchaînement des sommets et l’altitude élevée permanente, seront des éléments à prendre en compte si vous nous voulons réaliser l’intégralité du voyage de cette façon. J'aime beaucoup cette notion de gestion et d’adaptation au jour le jour que je retrouve dans l’ultra et j'ai éprouvé le besoin de la pratiquer plus librement."
François D'Haene a programmé son périple du 7 au 21 novembre afin de passer environ 12 jours à crapahuter, avec ses équipiers. Le cheminement du Nord au Sud de l’Équateur passe par une série de sommets : Imbabura, 4630 m, Guagua Pichincha, 4800 m, Illiniza Nord 5100 m, Cayembe 5790 m, Chimborazo 6300 m...

https://www.facebook.com/francois.dhaene et https://www.facebook.com/salomonrunning
Photos Damien Rosso / Droz-photo.com et François D'haene.

vendredi 16 octobre 2015

Lyon Urban Trail by night !


Un succès avant l'heure... déjà plus de 5000 inscrits pour cette seconde édition !Dans moins d'un mois, le samedi 7 novembre, la deuxième édition du lut by night s’élancera depuis le mythique site antique de fourvière, fondé en 43 avant j-c et inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’unesco. Surplombant lyon, ville de lumières mais aussi réputée pour ses escaliers et ses ruelles escarpées, c’est le cadre idéal pour un trail urbain de nuit !

PLus de 5 000 coureurs ont déjà pris rendez-vous pour l’un des deux départs (13 et 26 km). Attention la limite de 6 000 dossards va être atteinte sous peu ! Pour rappel, la première édition du lut by night en 2014 avait comptabilisé 4 000 participants. Le record est déjà dépassé, preuve d’un grand succès !Le trail urbain continue son développement et la multiplication des épreuves le montre. Mais, la ville de Lyon, pionnière avec le Lyon Urban Trail (en avril 2015 près de 8000 coureurs) innove encore et toujours avec une version nocturne le 7 novembre prochain qui a rencontré dès la première édition un franc succès. Normal, quand on connaît le trail et la ville de Lyon, quoi de plus beau que de courir dans Lyon la nuit ?

Les Théâtres Romains de Fourvière accueilleront pour la première fois la deuxième édition du LUT By Night. Tourné vers le soleil levant et dominant le confluent du Rhône et de la Saône avec une vue qui porte jusqu’aux Alpes, le site de Fourvière est le lieu historique de la fondation de la ville romaine, en 43 avant J.-C. Le site est désormais inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Il fait parti des lieux mythiques du Lyon Urban Trail (8 passages en 8 éditions). Pour cette année, les sites d’accueil - retrait des dossards, consignes sacs, village exposants- se tiendront sur l’esplanade de l’Odéon. Le départ sera donné juste devant, rue de l’Antiquaille. Clou du spectacle : Après un premier passage au dessus du théâtre, les coureurs de franchiront la ligne d’arrivée au pied de ce dernier, la basilique de Fourvière dans le dos !

Deux parcours au programme !Les deux parcours de 26 km (750m D+) et 13 km (500m D+) sont concentrés sur la rive droite de la Saône, la colline de Fourvière et SainteFoy-Lès-Lyon : des incontournables pour profiter des lumières de Lyon et des passages inédits qui ne manqueront pas de surprendre les habitués du LUT.
Infos et inscriptions sur : http://www.lutbynight.com/
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dimanche 4 octobre 2015

Photos championnats de France de Trail 2015 !

Les Championnats de France de Trails 2015 ont rendu leurs verditcs avec les sacres de Patrick Bringer (devant Benoit Cori et Sylvain Court) et Maud Gobert (devant Anne-Lise Rousset et Stéphanie Duc) sur le Trail Long de 60km et Cédric Fleureton (devant Julien Rancon et Thibaut Baronian) et Christel Dewalle (devant Adeline Roche et Céline Lafaye) sur le Trail court de 34km....

De très beaux championnats avec 3000 coureurs qui ont arpenté et apprécié les magnifiques sentiers du massif du Sancy. Le beau temps était également au rendez-vous pour accentuer le plaisir des participants et des accompagnants pour un véritable week-end de Trails !

Les résultats complets de toutes les courses en page Résultats des Courses.

Les photos de cette édition 2015 (©Génération-Trail et Trails du Sancy / Cyril Crespeau)

mardi 22 septembre 2015

Salomon Skyrunner France Series !

Ton regard sur le skyrunning ? Le mot skyrunning, est composé de  « running » donc courir, ce qui sous entend une distance qui reste raisonnable puisque inférieure à 50 km, et de « sky » qui signifie ciel. Quoi de mieux que la montagne pour s’en approcher ? Les parcours sont tracés dans un univers de montagne proche de la nature avec un dénivelé certain, à la différence du trail qui peut se faire partout, même sur un terrain plat. Le skyrunning est le format de course que j’affectionne le plus. Il allie un effort assez intense avec des notions de vitesse, car la distance n’est pas trop importante et surtout il a pour cadre des paysages montagneux magiques : Ventoux, Mont-Blanc, Val d’Isère...  Autant de petits paradis que j'ai pu découvrir ou redécouvrir. Son succès est lié, je pense, au désir d'aller à la rencontre de beaux paysages et de s’évader de la civilisation. Céline Lafaye.
A la base le skyrunning est une course sur les hautes montagnes avec des parcours plutôt techniques et des passages en altitude. Aujourd’hui il doit s’adapter afin de pouvoir s’intégrer dans des pays autres que l’Italie, son lieu de naissance. Au Royaume-Uni par exemple, on ne trouve pas vraiment de sommet en altitude et sa pratique doit se contenter de la technicité des parcours. La France n’a pas à la base une coutume de courses très techniques, comme on trouve facilement en Italie et les premières Sky Races n’étaient pas forcement très bien adaptées à cette pratique. Je suis vraiment content de voir qu’aujourd’hui de nouvelles courses apparaissent qui répondent mieux au vrai profil skyrunning. Il y a dix ans j’ai commencé à faire des allers-retours en Italie depuis l’Angleterre, avec un ou deux amis coureurs, afin de participer à quelques Sky Races dans les Alpes et leur format m’a immédiatement plu. Andy Symonds.
Le skyrunning est beaucoup plus typé montagne que les autres trails, avec de gros dénivelés, des passages techniques, des descentes vertigineuses. Je pense qu'il va continuer d’évoluer et de rencontrer le succès. Je le pratique presque à chaque entraînement car je préfère être en pleine montagne, là où il n’y a pas forcément de chemins et aller vers de nouveaux sommets sans croiser personne. Les gens viennent au trail pour se retrouver en nature et le skyrunning constitue en quelque sorte l’étape suivante qui amène en montagne voire haute montagne. Gédéon Pochat. rois questions aux vainqueurs du Salomon Skyrunner France Series 2015 Céline Lafaye, Andy Symonds et Gédéon Pochat, sont les vainqueurs femme, homme et espoir, du Salomon Skyrunner France Series 2015. Céline Lafaye a remporté les étapes du 46 km du trail du Ventoux, 32 km de l'Altispeed et terminé 3ème du Marathon du Mont-Blanc. Andy Symonds a gagné le 46 km du Serre Che Trail Salomon, pris la deuxième place de l'Altispeed et la troisième du Marathon du Montcalm. Gédéon Pochat, vainqueur espoir du Marathon du Montcalm, s'est classé deuxième espoir du Serre Che Trail Salomon et de l'Altispeed.

Céline Lafaye, née le 9 décembre 1981 à Tours, est chercheur en biologie-post doctorant à Grenoble. Membre du team Inov8, elle est licenciée au club Echirolles athlétisme. Parmi ses résultats préférés, sa 3ème place à Sierre Zinal en 2011, son chrono amélioré sur cette course en 2015, sa 2ème place au Bélier 2011 à la Clusaz à 8 secondes d’Aline Camboulives et son titre de championne de France trail court en 2013 à Gap.

Andy Symonds né le 28 avril 1981 à Manchester, habite à Lagnes dans le Vaucluse. Ingénieur en énergies renouvelables, il fait partie du team Scott Running. Vainqueur de la Transalpine Run 2009 et 2010, des Templiers 2011, il a pris la 3ème place du 80 km du Mont-Blanc 2015.

Gédéon Pochat, né le 4 janvier 1995 à Annecy, réside dans le petit hameau de Rovagny, commune de Talloires. Etudiant en 3ème année de DUT Mesures Physiques à l’IUT d’Annecy-le-Vieux, section sport étude, il est licencié au CAF Annecy compétition. L'hiver il pratique le ski alpinisme et l'été il ajoute au trail, du VTT, vélo de route et un peu d'alpinisme. Cette année il a terminé 9ème au cross du Mont-Blanc, 2ème au 15 km de la Maxi-Race et signé un chrono de 36’05'' sur le kilomètre vertical au Grand-Serre.

Quel est ton meilleur souvenir d'étape sur le Salomon Skyrunner France Series 2015? Même si j'ai trouvé très belles les trois étapes auxquelles j'ai participé, mon cœur penche tout de même pour l’Altispeed en raison de ses 32 km et près de 2500 m de dénivelé positif. Autant dire que le plat n'a pas de place, ce qui me correspond tout à fait. Ce jour-là tous les éléments étaient réunis pour performer, avec un grand ciel bleu et la montagne magnifique. C’était la première fois que je venais à Val d’Isère et j’ai été agréablement surprise. Je m’attendais à parcourir de larges pistes au milieu des remontées mécanique alors que nous avons couru sur de beaux petits sentiers comme je les aime et qui m’ont même permis de monter à 3386 m, un record pour moi. Je redoutais un peu l’altitude mais finalement, je ne l’ai pas du tout ressentie et pour clôturer la journée, j'ai fait un passage au centre aqualudique pour récupérer encore plus vite. En résumé, une superbe course permettant de découvrir des paysages somptueux et dans une très bonne ambiance. Bravo à l’organisation. Céline Lafaye.
Difficile de choisir une étape par rapport à une autre. En fait je les ai toutes appréciées. Chacune avait son tracé, style, ambiance, différents et son lot de surprises! La neige recouvrait en partie le trail du Ventoux, mais était remplacée par du terrain sec sur l'Altispeed. Le Marathon du Montcalm avait un profil vraiment classique avec son simple aller-retour au sommet depuis le village. La dernière étape à Serre Chevalier, qui promettait des vues exceptionnelles et un terrain technique sur les crêtes de haute montagne s’est transformée en bain de boue et une visibilité souvent proche de zéro.Andy Symonds.
J'ai bien aimé l'étape sur le Serre Che Trail Salomon. Une première pour moi sur un format aussi long. Les conditions météorologiques dantesques ont rendu la course d’autant plus intéressante. Mon passage préféré a été la traversée sur les crêtes dans le brouillard jusqu’au col du Granon. J’affectionne particulièrement le trail, car même dans la tempête on réussit à profiter de la montagne et à jouer avec elle. L’ambiance était géniale dès le départ. Voir tous ces trailers aussi motivés pour aller passer en montagne plusieurs heures à se faire rincer était touchant ! Gédéon Pochat.
Pour quelles raisons tu pratiques le skyrunning et les qualités qu'il exige ? 
Le skyrunning fait partie de mon programme puisque c’est « ma raison » de courir et de m’entraîner et le format de course que j’aime le plus. Je cours aussi et surtout parce que j'aime la montagne, et cet effort particulier. Quelle récompense quand on arrive en haut d’un sommet et que l'on peut admirer le paysage. Je déteste courir sur route et surtout sur du plat. A l’entraînement j’évite au maximum ce genre de terrain, même si il faut en faire de temps en temps. On va dire que je suis « légèrement » accro au dénivelé positif. Il est évident qu'en skyrunning, il faut bien monter et surtout bien descendre mais également être très endurant car ces formats de 4 à 5 heures sont très exigeants. Bref, aller vite mais longtemps ! Céline Lafaye.
J’apprécie dans mon programme un mélange de courses, profils et distances. Je ne suis pas contre une ou deux compétitions sur des parcours très roulants dans l’année, mais une chose est sûre, celles en haute montagne me plaisent toujours le plus. Grimper un sommet et admirer la vue qu'il offre m'apporte beaucoup de satisfaction. Elle augmente avec le fait d'aller le plus vite possible et lors d'une compétition. Andy Symonds.
Le skyrunning me permet d’aller là où mes yeux se posent et de ne pas me limiter aux chemins. Cette pratique nécessite une connaissance de la montagne pour y évoluer en sécurité. mais également un bagage technique et un bon mental pour avaler des dénivelés de fou. Gédéon Pochat.

Les podiums Salomon Skyrunner France Series 2015.
Femmes
1 Céline Lafaye, 3800 pts.
2 Sandra Martin, 3750 pts.
3 Agnès Lehmann, 3160 pts.

Hommes
1 Andy Symonds, 3650 pts.
2 Thibaut Baronian, 3040 pts.
3 Julien Navarro, 3000 pts.

Espoirs
1 Gédéon Pochat, 3750 pts.
2 Antoine Biard, 3340 pts.
3 Nicolas Delmi-Deyirmendjian, 2200 pts.

http://www.skyrunnerfranceseries.com
photos Goran Mojicevic Passion Trail et JMK Consult.

dimanche 30 août 2015

UTMB !


 Xavier Thévenard à nouveau sacré, Nathalie Mauclair confirme son statut de Championne du Monde de Trail !
L'athlète jurassien a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès chamoniard, qui compte désormais un deuxième succès sur l'UTMB (après celui de 2013), acquis samedi après-midi à l'issue d'une course menée de main de maître tout au long des 170 km et 10 000 m D+. En 21h09:15, Xavier Thévenard a dominé largement ses adversaires du jour, qui se nomment Luis Alberto Hernando (ESP), 2ème à 49 minutes, et l'Américain Dave Laney, 3ème à 50'30.

La longue aventure a débuté vendredi à 18 heures de Chamonix Mont-Blanc pour les 2 563 partants devant un public encore et toujours très nombreux.

C'est sur un rythme d'enfer que les 13 premiers kilomètres (et 900 m D+) ont été avalés par la tête du peloton, et notamment les Espagnols Tofol Castaner, Miguel Heras, Luis Hernando Alberto, flanqués d'Erik Clavery (FRA), Sage Canaday USA) et déjà, de Xavier Thévenard : « J'ai bien senti que c'était parti vite. Je n'ai pas essayé de suivre. Je me suis focalisé uniquement sur mon tempo, ma course, et mes temps de passage estimés » dira plus tard Xavier Thévenard.

On constate les premiers dégâts dans le groupe des favoris. Heras, Canaday, Chaigneau, et bientôt Chorier (La Fouly), puis Castaner, 3ème l'an dernier, abandonnent après la mi-course. Xavier Thévenard est resté fixé sur ses objectifs, dans une ambiance nocturne dont il a profité au maximum : « Courir à la pleine lune, sous les étoiles, c'est unique, j'ai eu envie de savourer ».

Au sortir de la nuit, l'écart est déjà conséquent entre Luis Hernando Alberto, et l'Américain Swanson, deux fois 2e de la Western States (2014 et 2015). Avec quasiment une heure d'avance à Trient (km 138), Xavier Thévenard avait sans doute fait le plus dur. Seule l'écrasante chaleur régnant dans le massif semblait encore l'inquiéter, lui et son team. Et la fin de course fut effectivement éprouvante pour lui. « Dans la Tête aux Vents, j'ai souffert, je n'avançais plus. Il faisait super chaud, je n'avais plus d'eau, j'allais chercher dans les ruisseaux, c'était compliqué ».

La concurrence en sera néanmoins réduite à se disputer les places de 2 et 3. Et quelle bagarre ! Luis Alberto ne rendra pas les armes, et se montrera ragaillardi après une nuit difficile, et terminera à la seconde place, après un abandon l'an dernier. Il résistera avec panache aux Américains Seth Swanson et David Laney, qui eux, ne se feront aucun cadeau. Seules 28 secondes les séparent à l'arrivée, avec un avantage à David Laney, revenu de l'arrière dans les 20 derniers kilomètres.

Suivent au classement, Gonzalo Calisto, Fabien Antolinos, Erik Clavery...

Du côté de la course féminine, Nathalie Mauclair a confirmé son statut de Championne du Monde de Trail ! Comme elle s'est le faire si bien, sa gestion de course du début à la fin aura été parfaite pour dominer ses adversaires du début à la fin de course. Elle boucle les 170km en 25h15 et devance sa dauphine, l'espagnole Uxue Fraile Azpeitia, de près de 1h15. La troisième marche du podium revenant à la suissesse Denise Zimmermann en 27h33.

Nathalie Mauclair est la 2ème française à remporter l'UTMB après Karine Herry en 2006. " C'est incroyable cette course... parfois on se croirait au Tour de France tellement il y a de monde le long du parcours. Sincèrement, venant de Sarthe, je ne pensais pas gagner ici vu le profil très montagnard du tracé. Je venais ici sans pression et puis au fil des kilomètres j'ai commencé à y croire. C'est tout juste incroyable de gagner cette épreuve... "

A noter l'abandon de la française Caroline Chaverot au 150ème kilomètre alors qu'elle était 2ème au classement.

Photos Franck Oddoux - Pascal Tournaire

lundi 17 août 2015

La Petite Trotte à Léon !

 
Une aventure exceptionnelle et très exigeante !
La Petite Trotte à Léon - 300 km et 26 000 m de dénivelé positif en 142 h maxi -est la première course d'une semaine folle. Départ dans moins d'un mois ! Elle fait réellement partie des courses de la semaine de l'Ultra-Trail du Mont- Blanc, mais reste une épreuve à part... Chaque année autour du Mont-Blanc un nouveau parcours, passant par les 3 pays frontaliers, est concocté. Au menu : des sentiers peu fréquentés et sauvages, des défis emmenant encore plus haut et encore plus loin. Une véritable aventure qui cette année rend hommage à Jean-Claude Marmier qui en fut le directeur de course durant 6 années et qui a disparu en juillet dernier.

La PTL est une épreuve d'ultra-endurance très difficile.
Elle se déroule en moyenne et haute montagne, hors des sentiers battus, voire parfois même inexistants. Ce n'est pas une course mais une épreuve sans classement où, en autonomie complète, les équipes de 2 à 3 participants sont indissociables. S'il faut indéniablement des qualités de trailer, cette spécificité met en avant les valeurs humaines qui forgent des amitiés durables, dans l'exploration de ses limites dans un esprit d'équipe. Il n'y a plus de défi personnel mais solidarité de toute une équipe. Pour tenter l'aventure, il est nécessaire d'avoir l'expérience des sports d'endurance, une bonne connaissance de la montagne et de la topographie, le sens de la solidarité et l'esprit d'équipe. Le parcours n'est pas balisé, simplement carté ! (Traces GPS et cartes fournies).

Une édition 2015 « Best-of » des PTL passées
Pour tous ceux qui ont connu Jean-Claude Marmier, cette édition sera un véritable hommage à l'homme qui dès la création de l'épreuve en 2008, en est devenu le leader pour transmettre tout son amour de la montagne et de l'engagement. Pour cette édition spéciale, le tracé choisi passera par le cairn érigé à sa mémoire dans la Tarentaise, près du Ruitor, dans la descente du Col de Montseti et où chacun pourra ajouter sa pierre.

Faire un parcours différent chaque année était son idée. Pour cette 8e édition, c'est sûr la PTL passera par les plus beaux sites, souvent difficiles d'accès, engagés, avec des passages sur les plus hautes routes du massif du Mont-Blanc. Au-delà de la fatigue, chaque coureur sera ébloui par la beauté des levers de soleil sur une montagne encore vierge. Au programme :
- 16 cols à plus de 2 000 m d'altitude
- Le Buet (3 096 m), le plus haut sommet

Un parcours exceptionnel en quelques points remarquables :
- Départ spectaculaire par les 70 virages du Kilomètre Vertical sous le Brévent.
- Col de la Cicle (km 41,50) : superbe belvédère avec d'un côté vue sur le massif du Mont-Blanc et de l'autre sur les pré-Alpes du Beaufortain.
- Proche de la Pierra Menta, vue magnifique depuis le refuge Presset.???
- Du refuge Archeboc (km 118) au refuge Deffeyes (km 133) : la vallée sauvage de Bellacomba aux multiples lacs avec en prime l'immense glacier du Ruitor.
- Depuis la Tête de Licony (km 160) vue extraordinaire sur la face sud du massif du Mont-Blanc, et les Grandes Jorasses.
- Catogne (km 221) : 360° sur les Alpes valaisannes avec la présence imposante du Grand Combin, du mont Vélan et au loin la Dent Blanche.
- Le Luisin (km 253) : vue sur les dents du Midi et la région du Chablais, les dents de Morcles et les Alpes suisses.
- Mont Buet (km 277) : point culminant du parcours avec vue panoramique sur le massif du Mont-Blanc et les Aiguilles rouges.

Plus d'infos
Autonomie complète, 3 bases de vie, épreuve limitée à 100 équipes de 2 ou 3 coureurs. La liste du matériel obligatoire est conséquente au vu de l'aventure... Plus d'infos sur le site

Départ : Lundi 24 août à 17h30 du centre de Chamonix Mont-Blanc pour 142 h maximum.


lundi 10 août 2015

Ubaye Trail Salomon !

 
Des victoires très arrosées !
Dimanche 9 août autour de Barcelonnette de fortes chutes de pluie ont rendu le terrain boueux sur les trois parcours de l'Ubaye trail Salomon. Parfois même, le brouillard a enveloppé les coureurs. Ces mauvaises conditions météorologiques n'ont pas réussi à entamer la bonne humeur de la quasi totalité des trailers.

Logiquement les participants du 42 km ont été les plus arrosés, mais l'intégralité du parcours avec la montée au Chapeau de gendarme a été bouclée. Mélanie Rousset après une course très régulière a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur. " Dès le départ mes sensations ont été très bonnes. J'ai trouvé le parcours agréable et la montagne, même seulement entrevue, magnifique. Le son des cloches au sommet du Chapeau de Gendarme donne envie de grimper encore plus vite et les ravitos sont très bien positionnés. La descente finale dans la boue était géniale ! Un grand merci à l’organisation toujours détendue et super sympa."

Sandra Martin termine deuxième. " La descente de la fin ressemblait à un toboggan de boue. La première partie du 42 km est technique mais le parcours reste magnifique dans sa globalité et très ludique. Malgré la pluie je ne suis pas déçue, la météo fait partie du jeu ! " Delphine Roux complète le podium.

Le 42 km hommes a été dominé par Michel Lanne. " La météo ne m’a pas gêné. J’aime quand il pleut, même si le terrain devient glissant et boueux. La course s’est bien passée pour moi, c’est parti vite et j’ai pris de l’avance dans la descente pour creuser les écarts. La dernière descente dans la boue était hallucinante, ce qui ne m’a pas empêché d’accélérer. En plus ça glisse tout seul. L’organisation est super comme d’habitude. On se sent en Ubaye comme à la maison. Au niveau du tracé, rien à dire, il est de qualité. Un beau rendez-vous de l’année ! " Saïd Mansouri, et Bertrand Brochot, prennent la deuxième et troisième place.

Belle prestation de Yann Alarcon qui se classe premier espoir et 6ème ex aequo avec son copain de team Matthias Mouchart. "En montée, précise Yann, je sentais mes jambes lourdes. Gravir le Chapeau de Gendarme a été pour moi une difficulté majeure sur ce 42 km. J'ai pu finir par trouver un bon rythme et réussir à accélérer en descente La pluie ne m'a pas perturbé puisque le tracé reste super. Il est à la fois technique et beau. On peut parcourir de jolis singles, des beaux virages ainsi que des montées sèches."

Séverine Bovero et Gaël Reynaud, s'imposent avec brio sur le 23 km. "Ma course s’est super bien déroulée, constate Gaël, je ne voulais pas partir trop vite sur le plat, alors j’ai décidé de rester derrière au début. Dans la montée j’ai accéléré pour me retrouver seul. J’ai réussi à gérer ma montée et ma descente. La boue a un peu compliqué les choses notamment sur la descente finale." Paul Mathou a confirmé son énorme potentiel et se hissant à la deuxième place. " La descente dans la boue était géniale. La difficulté pour moi était située dans la première partie du parcours. J’ai eu du mal à gérer la distance dans le plat du début mais j’ai su aller au-delà. je me suis amusé dans la boue dans les descentes." Laurent Marquis monte sur la troisième marche de la boîte.

Sur le 12 km Valérie Clément et Florian Mairy devancent Juliette Willmann et Matthias Eymard. Céline Ravello et Charley Couton sont troisièmes.

Le 23 et 42 km de l'Ubaye trail Salomon comptent pour le Challenge des trails de Provence. Il reste désormais à disputer trois trails courts et deux trails longs. Après l'étape autour de Barcelonnette, Amandine Ferrato et Frédéric Gaethofs, sont toujours solidement installés à la première place des trails courts. Scores plus serrés pour les trails longs, avec Perrine Scheiner qui reste leader et Thomas Pigois qui passe en tête.

Les tops 3, 5 ou 10
12 km
Femmes
1 Valérie Clément, Ventoux Trail Club, 01:13:33.
2 Juliette Willmann, Barcelonnette, 01:16:05.
3 Céline Ravello, Figeac AC, 01:19:20.

Hommes
1 Florian Mairy, team Optisport-Uglow, 00:55:42.
2 Matthias Eymard, Aix Athlé Provence, 00:58:06.
3 Charley Couton, I'M A Runnerblois, 00:58:08.

23 km
Femmes
1 Séverine Bovero, team Terre de Running Mizuno, 02:19:12.
2 Elise Poncet, EA Saint Quentin en Yvelines, 02:25:32.
3 Corinne Favre, team La Sportiva, 02:35:02.
4 Jeanne Peyron, Meylan, 02:40:17.
5 Carole Guérin, AMSL Fréjus, 02:46:17.

Hommes
1 Gaël Reynaud, team Optisport-Uglow, 01:54:45.
2 Paul Mathou, Buff France Team / Les Saisies, 01:59:31.
3 Laurent Marquis, UAHV,2:02:01.
4 Nicolas Ligier, trail Club de Provence / Passion Course, 02:04:00.
5 Jérôme Michon, Terre de Running, 02:06:10.

42 km
Femmes.
1 Mélanie Rousset, team La Sportiva,04:52:06.
2 Sandra Martin, team Passion Course,04:57:40.
3 Delphine Roux, team X-Bionic,05:08:02.
4 Océane Boutarin, Val-des-Prés, 05:10:44.
5 Virginia Oliveri, team Salomon Italie, 05:22:49.

Hommes.
1 Michel Lanne, team Salomon, 03:52:04.
2 Saïd Mansouri, Gap Hautes-Alpes Athlétisme, 03:55:11.
3 Bertrand Brochot, Team Optisport-Uglow, 03:59:32.
4 François Holzerny, NCAA, 04:00:21.
5 Nicolas Perrier, team Hoka, 04:05:28.
6 Yann Alarcon, team Salomon Espoir, 04:05:43.
7 Matthias Mouchart, team Salomon Espoir, 04:05:43.
8 Stéphane Bégaud,trail Club de Provence/ Passion Course, 04:12:06.
9 Ugo Ferrari, team Optisport-Uglow, 04:13:02.
10 Florian Becker, AC Pouillon, 04:13:55.

Les résultats complets en page Résultats des Courses

Propos de trailers recueillis avec la complicité de Marine Piranian, attachée de presse de la Vallée de l’Ubaye.

Crédit photos Robert Goin

dimanche 9 août 2015

Ultra-Trail du Mont-Blanc !

 
7500 amateurs de Trail de 87 pays attendus à partir du 24 août !
Pour les trailers du monde entier, participer à l'une des courses de l'Ultra-Trail du Mont-Blanc est bien un objectif. Si dès la première édition (2003), les Américains sont déjà présents sur l'UTMB, les 14 autres nationalités étaient européennes. Depuis, au fil des ans, le phénomène a pris de l'ampleur et s'est mondialisé avec, dès la 5ème édition en 2007, une représentation des cinq continents. De plus en plus de nations, de plus en plus de représentants de chaque nation : l'Ultra-Trail du Mont-Blanc est devenu la Mecque du trailer, La Course qu'il faut avoir fait au moins une fois dans sa vie...

En 2015, ils ont été 15 500 à vouloir participer. Un nombre que l'organisation doit limiter, non seulement par respect d'un environnement exceptionnel, mais aussi par respect des candidats, dont certains ont traversé le monde, qui ne sont pas venus pour se trouver pris dans des embouteillages. En effet, les chemins du tour du Mont-Blanc ne sont pas dimensionnés pour accueillir un tel flux de coureurs, dont il serait difficile d'assurer la sécurité dans un environnement de pleine montagne.

Ils seront tous ensemble au départ mais avec des objectifs un peu différents !
Alors que pour les élites, le podium est le premier objectif, pour plus 7 300 coureurs, franchir la ligne d'arrivée, et être finisher, reste le graal final. Pour la grande majorité, le challenge à relever est celui du temps contre ses propres limites.

Parmi eux, André, 41 ans, qui avait un avenir prometteur dans la boxe anglaise. Pour des raisons de santé, il doit arrêter. Il se met à courir, sans objectif précis, juste pour se détendre... Une rencontre décisive et le voilà parti sur les trails... de plus en plus long !

Ou Emmanuel 46 ans, responsable d'un service de chirurgie oncologique : il court pour le plaisir, la découverte de soi mais aussi et surtout pour toutes celles qu'il soigne et n'ont pas la chance de pratiquer une activité physique... « Cette activité me donne la force de poursuivre ma mission de soignant et d'apporter du réconfort. »

David est Chti et trailer ! Comme beaucoup de nordistes, David est fils de mineur de fond et amoureux de sa région, de ses terrils et du labeur dont ils témoignent. Passionné de trail, il a trouvé son terrain d'entraînement sur les plus hauts terrils d'Europe, les terrils de Loos-en-Gohelle pour préparer son UTMB !

Ou encore Clément, 31 ans, l'un des 120 dossards solidaires de l'UTMB... Cette année Clément s'est octroyé sa « petite trotte à Clément », une année d'itinérance autour des montagnes du monde pour préparer l'UTMB et récolter près de 4 000 € afin de rénover, via l'association Children's home, une école primaire au Népal.

5 épreuves tout au long de la semaine :
La PTL : env. 300 km et 26 000 m D+ - Départ lundi 24 Août à 17:30 – Chamonix (FR) : Equipes indissociables de 2 ou 3 coureurs – en autonomie complète et en 142h maximum.

La TDS : 119 km - 7200 m D+ - Départ mercredi 26 Août à 6:00 - Courmayeur (IT) : en semi autonomie et en 33 heures maximum.

L’OCC : 53km - 3 300 m D+ - Départ jeudi 27 Août à 8:00 – Orsières (CH) : en semi autonomie et en 14 heures maximum.

La CCC : 100km - 6000 m D+ - Départ vendredi 28 Août à 9:00 – Courmayeur (IT) : en semi autonomie et en 26 heures et 30 minutes maximum.

L’UTMB : env. 170 km et 10 000 m D+ - Départ vendredi 28 août à 17:30 – Chamonix (FR) : en semi autonomie et en 46 heures maximum.

Photos Pascal Tournaire

samedi 18 juillet 2015

La SaintéLyon !

 
La 62ème édition sous le signe des nouveautés !
Trail et course sur route à la fois, course d’endurance par excellence au parfum d’aventure, la SaintéLyon est le rendez-vous culte de fin de saison et envoûte littéralement tous ceux qui y participent, en solo ou en relais. Courir la nuit, au coeur d’un immense ballet de frontales sur les crêtes des monts du Lyonnais est toujours, quelles que soient les conditions météo, synonyme de magie. Et ils seront 15 000 participants à partager cette nuit de lumières le 5 décembre prochain !

Inscriptions
Comme depuis quelques années, les 15 000 dossards au total de tous les formats risquent bien de trouver preneurs avant décembre. En général dès la fin octobre, les inscriptions sont complètes.

Les nouveautés 2015
• Côté parcours : Exit le Bois d'Arfeuille pour un nouveau point culminant à Saint André la Côte. C’est le point culminant de l'épreuve avec 930m d'altitude

• Passage par une nouvelle passerelle pour passer la rivière le Garon plus au Sud. Cette petite rivière à caractère torrentiel est mythique de la SaintéLyon. Il existe 5 passerelles pour la tra­verser mais à cette période de l'année (décembre), certaines peuvent être inondées : Les coureurs em­prunteront une passerelle plus au nord que celle empruntée l'an dernier à environ 2 km de Chaponost.

• L’arrivée se fera dans un nouveau lieu : dans la Halle Tony Garnier. Avec une capacité de 17 000 m2, elle est la deu­xième plus grande salle de concerts en France après Bercy à Paris. Située dans le quartier de Gerland à Lyon. En 2014, la salle a fêté ses 100 ans. Concerts, spectacles, expositions, colloques tournages de films, ou manifestations sportives, la Halle Tony Garnier avec sa toiture à redans et ses 22 arches métalliques va accueillir le 6 décembre, les 15 000 coureurs pour une arrivée chaleureuse et confortable !

Un nouveau lieu d'accueil et un nouveau village dans la Halle Tony Garnier
Dans ce lieu mythique, chaleureux et historique, le Village Expo de la SaintéLyon va s’installer au coeur de la Halle Tony Garnier à Lyon et bénéficier d’un réel renouvellement, dû au lieu assurément, mais aussi à une forte volonté des organisateurs. Dans ce village, tous les coureurs soit 15 000 coureurs viennent chercher leurs dossards et les der­niers conseils.

Extra-Sports souhaite développer la partie anima­tions, rencontres et échanges et doubler la capa­cité d’accueil dans un lieu propice et idéal !

L’espace exposants comptera une superficie totale de 2 200m2 (le double par rapport à 2014) avec des stands de qualité (stand 9 m² (3×3) ou 18m² (6×3) avec cloisons de séparation en mélaminé). L’accès est gratuit et ouvert à tous : coureurs, accompagnateurs et grand public soit plus de 20 000 visiteurs attendus sur les 2 jours d’exposition (ven­dredi 4 décembre 2015 de 13h00 à 20h00 et samedi 5 décembre 2015 de 10h00 à 19h00). Le Village Expo de la SaintéLyon promet d’être riche en opportunités : promotion et vente de pro­duits, services auprès d’un public de passionnés, ambiance chaleureuse avant une nuit blanche et fraîche, mais illuminée !

Les courses au programme :
SAINTÉSPRINT -
Solo / Chrono - 22 Km

SAINTEXPRESS - Solo / Chrono - 44 Km

SAINTÉLYON - Solo / Chrono - 72 Km

SAINTÉLYON - Relais 2 - 28 et 44 Km

SAINTÉLYON - Relais 3 - 28, 24 et 20 Km

SAINTÉLYON - Relais 4 - 15, 13, 24, 20 Km

Infos et inscriptions : http://www.saintelyon.com/

Photos Gilles Reboisson

lundi 13 juillet 2015

Ice Trail Tarentaise Mizuno Val d'Isère !

 
Luis Alberto Hernando et Emelie Forsberg sur le toit de l'Europe !
Encore un plateau de fou pour ce nouvel opus de l’Ice Trail Tarentaise. La chaleur estivale aura souri cette année aux Hispaniques, marquant cette nouvelle édition d’une belle victoire de Luis Alberto Hernando devant son compatriote Manuel Merillas.

Il est à peine 4h du matin lorsque les 500 traileurs engagés s’élancent sur cette épreuve très sélective avec ses 63km pour 3800m de D+. Mais passer le glacier de la Grande motte au lever du soleil perché à 3653m d’altitude, cela vaut bien tous les efforts du monde. Si dans la première partie de course, l’avant du peloton est encore compacte, très vite Hernando prendra la poudre d’escampette dès le passage à Val Claret comptant 2’ d’avance sur Merillas avant de se faire reprendre par son compatriote au Col de Fresse au Km 25. Les deux amis s’entendront un moment avec à leurs trousses le savoyard Clément Molliet et l’italien Fulvio Dalpit. Les deux espagnols « étaient intouchables aujourd’hui » saluera Filvio Dapit après coup. Mais l’entente cordiale des espagnols sera de courte durée, Hernando comptant à nouveau 3’ d’avance à Rocheure au km 37. Il confirmera tout du long son excellente forme de la saison (1er à la Transvulcania, vice-Champion du monde à Annecy).
 
Et après le passage de la ligne d’arrivée, il ne laissera paraître qu’un faible soupçon de fatigue après avoir avalé ce parcours extrême au coeur de la haute tarentaise. Une chaleur parfois accablante, une neige parsemée à faible dose contrairement aux autres années, un vent de montagne parfois usant, des descentes à la fois techniques et cassantes dans les pierriers, auront fini d’entamer plus d’un organisme. Les efforts consentis auront laissé peu de temps pour apprécier les paysages lunaires dans la descente du Col de Fours ou pour tailler un brin de causette avec les marmottes.

Beau vainqueur en 7h43’, Hernando devance au final son compatriote Manuel Merillas lui aussi « très satisfait de ce bon résultat » crédité d’un chrono en 7h50’27. Pour compléter le podium on attendait d’autres grands noms du trail comme Fabien Antolinos ou Fulvio Dalpit. Mais c’était sans compter la compétitivité du jeune savoyard d’Albertville Clément Molliet. Longtemps à la 4ème place derrière l’italien Fulvio Dapit il n’aurait jamais espérer faire une si belle course au regard du plateau. A 25 ans, après une riche carrière en ski de fond, le néo-traileur réalise une belle reconversion sous les couleurs du team Hoka. « J’espérais le top 10 mais je n’aurais jamais pensé au podium » terminera plutôt surpris le savoyard. Sans doute la révélation du jour, il  sera payé le luxe de lâcher l’Italien Fulvio Dalpit « Je suis bien revenu dans la course et avec une petite avance au col de l’Iseran de 2’50, je sentais que ça pouvait le faire ». Et il l’aura fait avec près de 11min à l’arrivée grâce à une descente bien maitrisée, le sens de la glisse sans doute. Quant à l’italien « j’espérais faire 3, je fais 4. C’est comma ça. Ce fut une belle course mais je préfère quand même le parcours lorsqu’il est davantage enneigé » reconnaîtra-t-il après avoir souffert dans les dernières descentes très cassantes.
 
Fabien Antolinos termine 5ème et 2ème français lui aussi ayant trouvé « la course plus dure que l’an dernier due au manque de neige. Et le fait d’aller cette fois-ci au sommet de chaque col aura durci la course. » Parti plutôt prudemment dans le top 10, il n’était pas « dans une super journée et aura souffert des pieds ». Mais le traileur du team Mizuno et membre de l’équipe de France à déjà de nouveaux objectifs en vue avec en Savoie le 54km dU X-trail Courchevel début août et sans doute l’UTMB fin août.

A noter la détermination de Sébastien Spheler d’aller au bout de lui-même malgré une mauvaise chute. Il terminera l’épreuve le visage ensanglanté à la 33ème position.

  

ALTISPEED !

Baronian à toute vitesse...
Sur l’altispeed, on aura assisté à un festival celui de Thibaut Baronian. Le membre du team Salomon n’aura fait que creuser l’écart sur ses concurrents pour s’imposer facilement en 3h13.

« J’étais bien dans les montées et ça répondait bien dans les descentes ». Quoi demander de mieux quand on veut réaliser une course parfaite. Le coureur du team Salomon 7ème au Ventoux en début de saison prend très vite 3’ d’avance peu après le départ, pour en compter 5’ au Col des Fours et 7’ avant l’arrivée. Au final, il s’impose en 3h13’. Et pourtant il avouera avoir « senti le manque d’oxygène en altitude, agrémenté d’un vent usant, courant bien moins vite que d’habitude ». Derrière la bataille s’organise. L’anglais Symonds longtemps à la lutte avec le haut savoyard Nicolas Pianet, aura bien géré sa course prendre la seconde place en 3h22’34. Néanmoins il accuse « avoir eu quelques soucis dans les montées, ce qui m’a cruellement manqué aujourd’hui. »
 
Bonne gestion également pour Gael Reynaud qui sera revenu sur ses compagnons de route parfois échappés et surtout aura réussi à les distancer dans les descentes, son point fort, s’offrant ainsi le podium. « Ca s’est joué au sprint, un exercice pas courant mais amusant » avoue le briançonnais. Le traileur du team Altisport est d’abord parti vite avant de « bien gérer les montées ». Les descentes techniques l’auront ensuite sauvé pour d’abord revenir sur Nicolas Pianet puis le distancer à la régulière sur le finish. « C’était ma première fois sur l’altispeed car je dispute d’ordinaire l’ITT. Je préfère de loin le long mais je reviens à peine de blessure, j’ai donc préféré assuré sur plus court. » Quant à Nicolas Pianet c’est un brin déçu qu’il se satisfera de cette 4ème place. Enfin Julien Navarro termine 6ème sachant « que le podium était difficile aujourd’hui. J’avais pas trop les jambes mais ça devrait aller mieux pour la CCC ».

jeudi 9 juillet 2015

Ice Trail Tarentaise Mizuno Val d'Isère !

 
Le skyrunning s'invite à Val d'Isère ce week-end... pour de beaux duels en perspective !
Du 10 au 12 juillet Val d’Isère va vivre au rythme du skyrunning. Moments forts de ce week-end : le 65 km de l’Ice Trail Tarentaise Mizuno-Val d’Isère, support du championnat d’Europe de Skyrunning Ultra et le 32 km de l’Altispeed, étape du Salomon Skyrunner France Series. Sur ces deux courses destinées à des profils de trailers différents figurent de nombreuses pointures internationales et françaises.

Dans la liste fournie par les organisateurs on peut citer sur le 65 km : Gemma Arenas Alcazar, Federica Boifava, Beth Cardelli, Anna Comet Pascua, Ragna Debats, Nuria Dominguez, Emelie Forsberg, Maud Gobert, Virginie Govignon, Magdalena Laczack, Michaela Mertova,  Nadezda Korolyatina, Anne-Lise Rousset, Anna Strakova, Sarah Vieuille, Luis-Alberto-Hernando Alzaga, Fabien Antolinos, Ernest Ausiro-Subirats, Maxime Cazajous, Cyril Cointre, Franco Colle, Benoit Cori, Fulvio Dapit, Sacha Devillaz, Daniel Garcia, Jeff Gosselin, Jessed Hernandez, Eric Martin, Manuel Merillas-Moledo, Robert Nieuwland, Christophe Perillat, Vivien Reynaud, Sébastien Spehler, Marcin Swierc, Ausiro Subirat Ernest, Pablo Villa...

Très beau plateau également sur le 32 km avec : Marielle Assel, Sarah Bergeron-Larouche, Séverine Bovero, Aude Diet, Aline Grimaud, Céline Lafaye, Sandra Martin, Nathalie Mauclair, Adèle Milloz, Aurélia Truel, Thibaut Baronian, Stéphane Celle, Martin Gaffuri, Yannick Heusey, Nathan Jovet, Eric Martin, Jean-Paul Martin, Matthias Mouchart, Julien Navarro, Michel Rabat, Manu Ranchin, Gaël Reynaud, Geoffroy Sarran, Andy Symonds...

Ce n’est pas par hasard si le 65 km est le support du championnat d’Europe de Skyrunning Ultra. Pour de très nombreux trailers, il est considéré comme un ultra trail incontournable grâce à son tracé et son environnement. Sacha Devillaz ne nous contredira pas. A l’exemple des autres engagés il attend ce rendez-vous avec impatience et a tout fait pour y arriver au meilleur niveau possible. « Je connais beaucoup de sections du parcours pour y être venu un nombre incalculable de fois en stage de préparation avec le groupe régional de ski de fond du Comité Mont-Blanc. J’aime son environnement montagnard et son terrain technique avec de forts dénivelés positifs et négatifs. Les passages en altitude au-delà de 3000 mètres vont demander une importante gestion de course et d'écoute de son corps pour ne pas se griller trop vite. »

Le 32 km offre un lieu idéal à la 4ème étape du Salomon Skyrunner France Series. Matthias Mouchart à nouveau au départ, avait terminé en 2014 cinquième du scratch et vainqueur chez les espoirs. « J'en garde un superbe souvenir, c'est un peu sur ce parcours  que j'ai pris conscience que j'étais capable de faire la course dans les tout premiers et de viser de bonnes places au scratch. Malgré les conditions météo délicates je m'étais régalé tout le long. La particularité de ce tracé est sa situation en haute montagne, on évolue très souvent autour des 3000 mètres et dans la neige. Le parcours est constitué de deux longues ascensions et d'une longue descente finale, entrecoupée par la montée au tunnel des Lessières, passage spectaculaire et magnifique. Son cadre exceptionnel nous fait évoluer dans le magnifique Parc de la Vanoise. Si la météo est bonne, assurément on en prendra plein les yeux ! »

Julien Navarro, leader provisoire du Salomon Skyrunner France Series sait que rien n’est encore joué. « Je suis en pleine préparation de la CCC et comme d'habitude je donnerai le meilleur de moi même en essayant de sortir la meilleure course possible. Je ne connais pas du tout le parcours et j'ai hâte de le découvrir. »

Thibaut Baronian lui non plus n’a jamais participé à ce 32 km. Il peut prétendre au podium car sa forme actuelle est très bonne. Seul bémol une petite douleur au genou suite à un choc. Nathan Jovet, encore junior sera l’un des benjamins de l’Altispeed et vivra son premier effort de plus de 3 h 30 en compétition.

Aude Diet première actuelle aura fort à faire pour le rester face à ses dauphines Céline Lafaye et Sandra martin, également annoncées.

Le programme des courses
10 juillet, 10 heures, Kilomètre Vertical  sur la Face Olympique de Bellevarde.
11 juillet, 9 h 30, trail Les Balcons de Val d’Isère, 18 km et 1300 m D+ avec montée vers le lac de l’Ouillette, la cascade et le village historique du Fornet.
11 juillet, 15 heures, trail Tarentaise Jeunes ouvert  aux 7 à 14 ans.
12 juillet, 4 heures , Ice Trail Tarentaise.
12 juillet, 8 h 30, Altispeed.

Les tops 5 Skyrunner France Series après 3étapes
Dames
1 Aude Diet, 2840 pts.
2 Céline Lafaye, 2450 pts.
3 Sandra Martin, 2290 pts.
4 Marion Delage ,1610 pts.
5 Elisa Desco, 1350 pts.

Hommes
1 Julien Navarro, 2780 pts.
2 Lambert Santelli, 2760 pts.
3 Patrick Bringer, 2120 pts.
4 Matthias Mouchart, 1810 pts.
5 Stéphane Bégaud,1760 pts.

Espoirs
1 Yoann Mourier, 1350 pts.
2 Yann Alarcon, 1350 pts.
3 Aurélien Caillet, 1350 pts.
4 Antoine Biard, 1200 pts.
5 Nicolas Delmi-Deyirmendjian, 1200 pts.

http://www.icetrailtarentaise.fr/ et http://www.skyrunnerfranceseries.com/

Photos : Photossport.com

 

mardi 7 juillet 2015

La Pierra Menta été !

 
Exigeante, technique, chaleur... cette première édition aura marqué les participants !
La troisième et dernière étape de la Pierra Menta EDF été a clôturé dimanche 5 juillet, cette compétition skyrunning "hors normes". Les 3 jours de course, les parcours exigeants et techniques (avec notamment des passages en arêtes), les 70 kms et les 7 000m de dénivelé positifs à gravir sous une chaleur de plomb, ont donné du fil à retordre aux 182 équipes de deux coureurs inscrites. La difficulté de la course et la chaleur accablante ont eu raison de 30 équipes dès la première journée. Les équipes encore en lice le dimanche sont simplement comblées d'avoir pu franchir la ligne d'arrivée. Chez les hommes, ce sont les catalans Jordi Bes et David Coma qui s'imposent en 09h 44m 13sec avec 3 victoires sur les 3 étapes. Chez les filles, Ragna Debatts (NL) et Ester Hernandez Casauune (ESP) l'emportent en 11h 49min 20sec. Elles finissent 11e au classement scratch à plus de 2h 05m de la première équipe. « La Pierra Menta été est une future grande classique, nous en sommes convaincus ! Tout montagnard qui se respecte devra l'avoir courue. C'est la digne héritière de sa grande sur en ski-alpinisme : une épreuve prestigieuse, dès sa naissance ! Nous sommes particulièrement fiers d'inscrire nos noms à ce premier rendez-vous » ont confié Jordi et David, vainqueurs catalans.

  
Jour 1
Sur l'étape du premier jour , 2600 mètres de dénivelée sur 27 km attendaient les coureurs et coureuses de cette édition mythique, déclinaison version baskets de sa grande sur à peaux de phoque. Plus typé « skyrunnning » que trail, le parcours ultra alpin de cette « course charpentée » (dixit Juliette, 3e femme) en a surpris plus d'un. Pourtant, le profil était limpide pour les connaisseurs du secteur : le faible kilométrage (tout est relatif mais, pour les habitués des trails, le format 27 km ressemble à une simple formalité !) ne cèderait pas facilement aux assauts des athlètes. Il allait leur falloir de la patience et, surtout, un solide pied montagnard ! Les temps prévisionnels ont donc largement été dépassés, pour la plupart, l'invitée surprise de cette première édition (très) estivale ayant été la canicule, évidemment ! On s'y attendait, compte tenu des prévisions de ces derniers jours, mais on n'imaginait pas à quel point elle ferait souffrir les organismes, même en altitude. Au final, ce sont 30 équipes qui se voient contraintes d'abandonner. À ce jeu, les Espagnols qui affectionnent ce genre de terrain très technique ont brillé tant chez les hommes que chez les femmes, Jordi Bes (vainqueur de la CCC en 2013) et David Coma terminant avec 20 minutes d'avance sur leurs poursuivants.
 
Jour 2
Des Beaufortains en tête sur la mythique arête du Grand Mont, des Espagnols en tête au finish ! Ultra engagée, cette étape empruntait la légendaire arête du Grand Mont, celle du fameux « samedi » de la Pierra Menta hivernale, qui se court en ski-alpinisme et sur laquelle des milliers de spectateurs viennent encourager les coureurs. En trail, la culture n'est pas à une grosse présence de supporters généralement, mais là, la magie a pris. Tout au long du parcours, l'ambiance était présente (en plus discrete) et les coureurs ont apprécié, tout comme la beauté des paysages et des passages aériens. Ils étaient nombreux à l'arrivée à déclarer que c'était encore plus beau que la veille ! 24 km, 2600 mètres de dénivelée positive et des arêtes à couper le souffle ! Chez les hommes, les locaux Léo Rochaix et Émilien Bochet se sont offert un rêve de gosse : « Passer en tête du Grand Mont un jour de Pierra Menta, je ne sais pas si cela pourra nous arriver de nouveau ! » sourit le fils du premier champion d'Europe de l'histoire du ski-alpinisme, Thierry Bochet. « Sur cette étape, les manips étaient importantes : nous avons saisi l'opportunité ! » Voyageant léger et n'ayant pas de bâtons à ranger, Émilien et Léo ont gagné du temps sur les Catalans ; puis  le parcours, plus roulant sur la fin, a fait prendre l'avantage à Jordi Bes et David Coma. Les premières femmes classées 12e au scratch - Les filles ont fait une course superbe, les Françaises se livrant une belle bataille. « Ragna Debatts et Ester Hernandez Casau sont vraiment un cran au dessus » estime Célia Chiron, 2e avec Corail Bugnard. « Adeptes de skyrunning, elles sont rodées à ces parcours très durs. Cette Pierra Menta est une expérience top, un défi pour nous. D'habitude, nous courons l'une contre l'autre ! » explique Célia, coupée par l'arrivée de Juliette Blanchet et Mélanie Rousset, 3e. « Vous nous avez fait peur, les filles ! » leur lancent Corail et Célia, surprises qu'elles aient été de les voir arriver très fort dans l'arête. De la casse chez les mixtes et une édition 2016 dont on parle déjà - Chez les équipes mixtes, on note l'abandon de Corine Favre et de Benoît Nave : « Je me suis blessé à la cheville et un concurrent que j'ai soigné hier en course était bien peiné de ne rien pouvoir faire pour moi ! » plaisante l'ostéo du team Asics, contraint de mettre la flèche comme, la veille, son compagnon de team, Xavier Thévenard. Le vainqueur de l'UTMB en 2013 a fait le traceur de luxe de l'étape du jour avec François Gonon, son co- équipier qui a brillé sur le week-end chamoniard du Marathon du Mont-Blanc (premier au Kilomètre vertical et second du Cross !). La rumeur dit que des Catalans auraient appelé un certain Kilian Jornet (grand habitué de la Pierra Menta ski-alpinisme) pour lui vanter les mérites de la course et qu'il y penserait pour l'édition 2016. Il faut dire que les parcours, ultra engagés et très orientés « skyrunning », lui iraient comme un gant. Ou plutôt comme une paire de chaussures de trail ! S'il faisait l'honneur à la jeune course de venir courir, il ne serait probablement pas le seul : de nombreux coureurs parlent déjà de l'an prochain et certains ont même commencé à négocier leur transfert. Il faut dire que la grande majorité des athlètes n'avaient encore jamais couru avec un co-équipier et personne n'était très sûr du niveau de personne sur ces profils alpins. Les coureurs en savaient donc un peu plus à l'issue de cette journée. Une journée qui a beaucoup fait bouger les lignes dans le peloton. Des reculées, des avancées, le sort de nombreuses équipes ne ressemblait pas aujourd'hui à celui d'hier. Promesse de suspens l'étape finale.

Jour 3
Distance : 18km - Dénivelée : 1750m D+. Une première montée de 1000m D+ suivie d'une descente rapide pour arriver sur la seconde montée très technique et très verticale. Une fin de parcours beaucoup plus roulante : pas d'arêtes mais l'ascension de deux couloirs ont apporté la touche technique estampillée « Pierra Menta ». Le point culminant de cette dernière étape, Roche Parstire, était la section la plus aérienne du jour avec vue sur Arêches d'un côté et vue sur le barrage EDF de Roselend, de l'autre. Et surtout des spectateurs en grande forme qui ont mis une super ambiance, autre critère incontournable pour une « Pierra Menta » !

Les classements complets en page Résultats des Courses

Photos Cyril Bussat, Eric Lamugnière, C. Angot.