samedi 4 avril 2015

Julien Chorier !

Alors qu'il vient d'améliorer son objectif de deux minutes au semi-marathon de Paris, le 8 mars dernier, Julien Chorier est sur la bonne voie pour le marathon de Paris et pour sa saison d'ultra-trail qui s'annonce chargée !
Semi et marathon en guise de préparation
Même si le marathon n’est a priori pas sa discipline de prédilection, le coureur hors-pistes s'est confronté au bitume pour travailler la vitesse et le fond, comme il l’explique récemment dans une interview : « J’ai remplacé mes une à deux sorties par semaine en montagne avec du dénivelé ou des côte, par des séances sur plat. »

Les courses sur route permettent à Julien de se tester et de se préparer pour le reste de la saison, notamment pour la Western States qui se déroulera en partie sur des chemins de terre. Pendant le semi-marathon, il en a profité pour essayer ses nouvelles Hoka Clifton et se fondre incognito au milieu de dizaines de milliers de coureurs aussi bien professionnels que novices : « Cette masse de passionnés, c’est vraiment hallucinant. Il y a énormément de coureurs très rapides et derrière une densité incroyable, chose que l’on ne retrouve pas en trail. »

Julien partait avec un dossard défavorable mais il a tout de même réussit une belle remontée pendant toute la course et passe l’arrivée sous la barre des 1h15 !

Un Nouveau challenge : Le marathon de Paris
Son prochain défi sera donc le marathon de Paris, le 12 Avril prochain. Sans se laisser distraire par les paysages qu’offre la capitale qu’il n’a pas coutume de voir sur les autres courses. L’objectif ici sera de faire mieux que son précèdent marathon quelques années auparavant, à Venise (2007) où il avait passé la ligne d’arrivée en 2h40. Ultra-trailer depuis ses débuts, il lui semble compliqué de passer en dessous des 2h35, il espère donc partir dans les premières lignes pour rapidement se frayer un chemin vers le peloton de tête.

C’est un coureur expérimenté qui sait qu’il va devoir maintenir une haute intensité d’effort sur une longue période. Pour lui la variable inconnue c’est la réaction de son corps : « Dans ma tête, je me dis que je devrais y arriver, mais reste le côté musculaire, tendineux. C’est un peu l’inconnue. Mais heureusement qu’il y a cette part là, sinon je ne courrais pas. » En effet, le semi lui a donné du fil à retordre et il a du endurer de grosses courbatures plusieurs jours après la course. Cependant, aujourd’hui, ses entrainements se déroulent bien, le mental est solide, les chronos sont bons et aucun bobo ne s’est profilé !

Puis les choses sérieuses vont commencer
Après ces épreuves sur route, la difficulté sera de récupérer rapidement physiquement afin de se remettre dans le moule des courses à fort dénivelé.

Son premier gros rendez-vous arrive en Juin avec la mythique Western State 100. Mais d’ici là, il aura eu l’occasion, le 15 mai, de performer lors de la NorthFace 100, dans le décor paradisiaque des Blue Mountains, en Australie.

De retour en France, il prendra le départ de quelques courses régionales comme l’Interlac Trail, aux côtés de son team Hoka. Et s’autorisera enfin une «pause» dans sa base d'entrainement - et sa station de cœur - qu’est devenue Val Thorens. Il contribuera et participera, comme chaque année, au kilomètre vertical organisé là-haut, avant de redescendre et de se focaliser sur sa dernière course de la saison : l’Ultra Trail du Mont-Blanc, prévu le 28 Aout 2015 !

A vous de le suivre maintenant...

http://julienchorier.com/

Photos Hoka / Timothée Nalet

 

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